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LA COMPAGNIE

L'ENFANT LÉGER

 

de Laure VALLÈS

Création au Théâtre PIXEL Avignon 

Festival d'Avignon 2014 

Tournée

SYNOPSIS

 

L'Enfant Léger, c’est l’histoire d’un enfant qui s’achemine pas à pas vers l’âge adulte. C’est l’épopée de la construction de sa parole propre, de sa personnalité, de son être au monde, singulière et tendre, bref c’est l’éternelle histoire de l’identité.

L’Enfant Léger est un enfant d’air calme qui se retrouve oublié lors du grand jour de célébration de la fin des études. Ses colères, ses recherches, ses incompréhensions, ses trouvailles forgeront peu à peu l’homme qu’il devient, l’homme qui dormait déjà dans l’enfant qu’il était…

 

NOTE DE MISE EN SCENE/Arny BERRY

 

Il était une fois…

C’est une formule magique, plus magique encore que l’abracadabra, parce qu’au delà de la magie. Commencer ainsi veut dire qu’une histoire va se raconter, se partager. Cela veut dire que l’on va vivre et imaginer un moment rare et précieux ensemble. C’est dans cet esprit que nous créons l’Enfant Léger. C’est vivant, c’est doux, c’est tendre.

Il y a cette voix qui nous emporte, on découvre au fil des mots de la conteuse Ana Bogosavljevic, un univers comme ceux de Dickens, une sorte d’Oliver Twist. Elle nous emporte par sa sensibilité et son énergie. Ça parle du cœur pour nourrir l’esprit.

Derrière elle, une toile tendue sur laquelle soudain apparaît l’histoire que nous conte Ana. Les personnages s’animent sur cette toile, personnages à mi chemin entre les illustrations des livres de contes et les marionnettes. Nous voyons se dessiner le destin de l’Enfant Léger. C’est la salle de classe, la mine, le grand voyage à travers le monde. Toutes les étapes du grand voyage de l’Enfant Léger apparaissent. Résonnent alors des musiques et des ambiances, à cheval entre le rêve et le souvenir. Ce que nous voyons, ce que nous ressentons fait appel à notre propre vécu, quelque soit notre âge. Cette histoire nous la vivons, et le monde proposé n’a de cesse d’attiser l’imaginaire de celui qui regarde.

La complicité s’installe entre la conteuse, les images et le public. De cette complicité surgit l’univers de l’Enfant Léger. Tout prend vie, c’est un conte plein de magie, la promesse d’une parole et d’un destin, un monde qui s’offre plein de fantaisie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                            TEASER                                                                                        PREMIER ESSAIES SUR LES MASQUES 

 

 

NOTE D’AUTEUR/Laure VALLES

 

Quelle peau perd un enfant et quelle autre revêt-il en passant à l’âge adulte ? Vaste question.

J’ai tout d’abord eu envie de demander aux enfants eux-mêmes ce qu’ils en pensaient, comment considéraient-ils les « grands ». Lors des nombreuses discussions qui suivirent, est revenu souvent : l’adulte c’est celui qu’on écoute.

Puis je suis allée voir du côté du sens du mot enfant, comme on l’entend en tant qu’adulte. L’enfance appelle immédiatement la liberté, le rêve, l’imaginaire. C’est aussi celui qui ne connaît pas le monde, qui doit apprendre à dire, à répéter, à vivre.

Enfin j’ai fouillé un peu des voies plus étymologiques. Enfant, anciennement infans, infantis en latin, c’est celui qui est privé de parole, qui ne l’a pas encore.

S’est immédiatement imposé la question de la parole que l’on détient ou non, qui fait acte sur le concret et dans le même temps nous y enchaîne, qui permet d’avoir ascendance et protection sur l’autre, l’enfant.

L’Enfant Léger est un conte sur cette parole paradoxale qui nous permet de mettre mots sur cette beauté qu’est l’enfance et qui dans le même temps nous en éloigne.

 

De : 

Avec : 

Mise en scène de : 

Musique de : 

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